Le Projet « Appui à l’Apiculture dans les Forêts Communautaires au Gabon » est l’une des réponses du gouvernement Gabonais, à travers le Ministère de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des Ressources Naturelles et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans le cadre de la lutte contre la pauvreté en milieu rural et la sécurité alimentaire.

Ce projet intervient après des essais pilotes de mise en place des Forêts Communautaires au Gabon menés avec l’appui de l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) et du Fonds Mondial pour la Nature (WWF) qui ont conduit à l’attribution officielle des premières Forêts communautaires en septembre 2013.

La gestion des Forêts communautaires étant une expérience nouvelle et les communautés rurales dépourvues des moyens nécessaires pour assurer cette gestion, le gouvernement a prévu des mesures d’accompagnement au plan institutionnel et législatif. C’est ainsi qu’a été créée en 2011 l’Agence d’Exécution des Activités de la Filière Forêts Bois, dont l’une des missions est d’appuyer les titulaires des Forêts Communautaires dans la mise en œuvre des plans simples de gestion.

D’une durée de deux ans, Le projet sera exécuté dans la Forêt Communautaire de Ebyeng-Edzuameniène (Ogooué-Ivindo) et mis en œuvre par l’Agence d’Exécution des Activité de la Filière Forêt-Bois avec l’appui technique et financier de la FAO. Le savoir-faire acquis sur ce site pilote sera vulgarisé dans les autres Forêts Communautaires, notamment celles de Nkang (Woleu-Ntem) et la Boka (Ogooué-Ivindo).

De façon globale, le projet vise la réduction de la pauvreté en milieu rural et la gestion durable des ressources naturelles par la production et la commercialisation du miel.

• Produit 1: Les capacités techniques et entrepreneuriales des apiculteurs sont renforcées ;
• Produit 2: Les unités communautaires pilotes de production du miel sont opérationnelles ;
• Produit 3: La commercialisation du miel est assurée ;
• Produit 4: Les techniques apicoles sont vulgarisées.

Afin de de garantir la poursuite de la vulgarisation des techniques apicoles dans l’ensemble du pays, le projet sera doté d’une « stratégie de sortie » qui permettra de mobiliser des financements additionnels à cet effet.