Cette activité a été présidé par Jean-Félix MOULOUNGUI, le Président du Conseil d’Administration de cette Institution. Trois axes ont constitué la trame desdits travaux. Il s’agit de la vision du nouveau directeur général, du bilan des activités pour l’année 2020 et des perspectives de l’année 2021.

Il convient de rappeler, que l’AEAFFB n’a pas toujours navigué dans les eaux tranquilles ces derniers temps. Arriérés de salaires, insuffisance des résultats, inadéquation dans les postes, sont entre autres des maux qui ont constitué le menu quotidien de l’Agence. 

Pour inverser cette tendance, David Ingueza Ntsindiarema entend implémenter une vision qui s’appuie globalement sur l’autonomisation des ressources propres de cette Agence recommandé par le Conseil d’Administration. Ce volet fait d’ailleurs partie des chapitres de la feuille de route tracée par le ministère de tutelle, afin que l’AEAFFB puisse convenablement jouer sa partition, en tant que bras séculier du gouvernement dans l’exécution de la politique sectorielle du gouvernement en matière d’aménagement forestier et d’industrialisation de la filière bois.

En plus, il entend soutenir les PME/PMI nationales dans l’accès à la ressource au travers des mécanismes soutien par les opérateurs producteurs de bois via le création d’une Pépinière d’entreprise.

Enfin accompagner les Populations rurales constituées en Coopérative ou Association dans la valorisation de leur Forêts Communautaires à travers la fourniture de prestation techniques et outils de production (Apicultures, produits écotouristiques, formalisation des filières PFNL….).

Faut-il le rappeler, l’AEAFFB est une institution à caractère public, placée sous tutelle technique du Ministère des Eaux et Forêts et jouit d’une autonomie administrative et financière.

A travers sa plateforme de services, elle est l’organe d’interface entre les entreprises forestières et l’Administration. Son approche stratégique repose sur le Conseil et accompagnement technique des entreprises de la filière ; le Conseil et l’accompagnement technique des communautés locales ; le Renforcement des capacités opérationnelles de l’Administration et la Vulgarisation des outils de gestion aux bonnes pratiques forestières.